YS ORIGIN

Publié le 14 mai 2018 par VORTEX

Voici une saga sortie tout d’abord en 2006 sur Windows puis PS4 et Vita qui nous fait l’immense joie d’apparaître sur Xbox One. Le titre ‘YS’ a un long passif que je ne résumerai pas ici car tout est déjà disponible là.

Nous nous contenterons de dire qu’il nous place 700 ans avant l’histoire de la série (du coup, on se dit que ça serait génial qu’ils nous rapatrient tous les autres titres adaptés sur One X mais on a le droit de rêver…) ; par conséquent, un joueur même fraîchement débarqué sur le jeu n’est pas dérangé par un contexte qui lui échapperait totalement.

L’écran de présentation est d’une jolie délicatesse et ça sent bon !

Je sais, vous allez me dire que je dérive mais juste l’introduction du jeu est d’une merveille absolue !!! La mise en avant sonore et la musique sont extraordinairement faites ; Et devinez quoi :

Je n’ai strictement rien compris au début !!!

Je me suis laissée complètement embarquée par la jolie voix de la jeune asiatique (elle a un fort accent quand elle parle français mais on salut l'effort) qui parle du monde qui s’écroule et de déesses qui se sont faites la malle et d’une perle noire qui protège le grand TOUT.

Je vous le dis, je n’ai rien compris ! (Enfin, si, dans les grandes lignes… Je crois). L’introduction et la voix-off sur la musique m’ont totalement envoutées ! Surtout cette voix si douce !!!!

Je m’explique un peu : Je suis une grande amoureuse d’Arai Akino qui a prêté sa voix à la chanteuse virtuelle ‘Sharon Apple’ dans Macross Plus (allez-y, ici pour écouter, c’est beau !!!!) Par conséquent, j’avait le cerveau branché sur le son et le mode compréhension aux fraises… Voilà…

Ma parenthèse refermée, je découvre le jeu : C’est un Action / RPG dont l’histoire nous transporte dans la cité d’YS où les habitants sont protégés (des démons, notamment) par le pouvoir d’un artefact : la perle noire.

La perle, placée sous la protection des déesses jumelles Reah et Feena est convoitée ardemment par les démon d’YS, tant et si bien qu’elles ont dû s’échapper de leurs griffes en traversant les cieux pour rester en sécurité. Les démons ont par la suite érigé une tour afin de voler la perle et d’utiliser son pouvoir à de vilaines fins. Nous incarnons, au choix, Yunica (guerrière, gameplay au Càc) ou Hugo (magicien : jet de sorts, distance moyenne et longue) et partons nettoyer notre tour de Babel qui va jusqu’aux cieux pour ainsi la libérer du mal et tenter de retrouver les déesses disparues.

Lorsqu’on arrive dans le vif du sujet, on reste un peu déçu par la qualité graphique dudit jeu, un peu poussiéreux. Les antiquités, parfois, on a beau les redorer, ça reste des antiquités… C’est dommage, il y avait une belle promesse. Ceci étant, passé ce bémol, on découvre un jeu bien nerveux qui en a encore sous le pied ! Et oui, le papy il est pas mort !

J’ai pris Yunica (bourrine guerrière, c’est pour moi) et commence ma quête. Au passage, Yunica et Hugo ont des histoires qui se croisent et se complètent ; il est donc intéressant de jouer avec les 2 ; la rejouabilité est au rendez-vous à raison d’une dizaine d’heures par personnage (+1 surprise avec un 3^ième, si vous le débloquez).

Yunica rencontre le père supérieur de la contrée d'YS (l’un d’entre eux en fait, parce qu’il y a plusieurs prêtres défenseurs de la cité) et ses gardes du corps au pied de la tour démonique. Je viens en soutien logistique en fait… Et je découvre un prêtre, dont le bon sens nous ferais imaginer un vieux-sage mais là… c'est un ado de 14 ans accompagné de guerriers bah… Du même âge… Un peu jeune pour faire ça… C’est mignon tout plein mais hyper bizarre…

Le but est de monter tout en haut de la tour et d'en explorer tous les étages ; on va régulièrement croiser des ennemis qui repoppent à foison mais c’est pour booster votre XP avant de croiser les plus gros boss.

Quand vous les éliminez, ils laissent des potions, reboost ou des petites billes violettes qui vous permettrons d’acheter des bénédictions, c’est-à-dire, des nouveaux pouvoirs ou upgrades.

GamePlay musclé !

Ces bénédictions sont par ailleurs disponibles à l’endroit des sauvegardes : Aux statues que vous allez régulièrement libérez d’un sort démoniaque.

Dans votre inventaire, vous avez un cristal qui fait office de point de téléportation dans la tour ! N’hésitez-pas à prendre votre ascenseur, c’est très pratique.

En revanche, je pense qu’il est important de préciser que, pour interagir avec une statue (ou ouvrir un coffre), il faut appuyer sur ‘A’. Ce n’est pas une évidence car cette commande, c’est aussi le ‘saut’ ! Mettez-vous donc bien devant votre coffre ou statut avant d’appuyer sur ‘A’.

En explorant la tour du Diable (oui, c’est son nom), vous allez aussi ouvrir des coffres et croiser des petites bestioles comme des grosses, améliorer votre niveau, vos armes puis augmenter vos capacités. Ça, c’est le cœur du jeu qui peut paraître redondant de prime abord mais les commandes sont tellement réactives que c’est agréable d’enchainer les monstres de la tour sans faire trop d’efforts. L’environnement des niveaux change aussi et ça fait du bien (lave, eau).

Vous allez aussi devoir résoudre des petites énigmes pas bien méchantes sous forme de plateforme ou alors chercher/trouver une porte invisible qui n’apparaît que si on revêt un objet qu’on a looté.

J’ai un peu peiné sur la lecture tout de même car il y avait beaucoup de texte et de blabala… Ce n’était peut-être pas tout à fait nécessaire. En plus, quand le texte défile, ça fait ‘bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip, bip’ jusqu’à la fin… Bref, un détail sonore assez pesant et peu utile.

Pour conclure, c'est un action/RPG somme toute hyper classique, voire un peu trop car il souffre malheureusement de beaucoup d’années de vie. En même temps, s’il a vécu aussi longtemps, ce n’est pas pour des prunettes !! Le gameplay direct et réactif compense largement ses années cumulées ; le tout porté par une excellente bande son et disposant d’une bonne rejouabilité, cela fait d’YS Origin un jeu qui, à mon sens, se destinera à un public beaucoup plus large que les fans de la série.