CLAYBOOK : Game preview

Publié le par VORTEX

CLAYBOOK : Game preview

Attention ! ”Pre release stage of development” ; C’est à dire que toutes les fonctions ne seront pas à optimisées pour un meilleur confort de jeu. Du coup, j’ai laissé les paramètres par défaut, ne sachant pas trop à quoi m’attendre…

AU MENU :

. Un mode ‘Play books’ (contenant différents objectifs à valider) et un mode ‘créatif’. Dans le premier mode, on a un tutoriel et des objectifs à remplir. Par exemple : Creuser l’argile pour diriger une masse liquide ou valider des étapes de parcours d’acrobate à notre pâte.

. En mode créatif, on va créer de bout en bout son plateau, son circuit et ses objectifs.

 

Nous sommes dans la chambre d’un petit garçon (c’est lui qui joue en fait) qui a une table de jeu sur laquelle se présente un décor en argile (assez proche de la pâte à modeler finalement). Il fait évoluer une pâte qui peut prendre 4 formes différentes : Boule, cylindre, cube et camembert (je n’ai pas trouvé le nom géométrique exact…) en appuyant soit sur LB/RB ou en choisissant sur le pad directionnel.

CLAYBOOK : Game preview
CLAYBOOK : Game preview

En mode ‘Play Books’, vous avez le choix de l’ambiance générale de votre atelier. Deux livres nous sont pour le moment présentés : ‘In the woods’ (Dans les bois) ; il contient 10 chapitre (ou plus exactement 9 chapitres plus un tutoriel) ; oubien, ‘Blob and the chocolate factory’ (Blob et l’usine à chocolat) qui comporte 7 chapitres.

 

Au niveau des commandes : On bouge sa pâte avec le stick gauche, la caméra stick droit, on écrabouille la pâte avec RT dans le décor pour faire des trous, des bosses, des excavations, des canaux, des fossés, des tranchées et autres joyeusetés… On applique un ‘retour rapide’ avec LT ; par ailleurs, ayez absolument ce réflexe, il s’avèrera indispensable tout le long du jeu !

CLAYBOOK : Game preview

Le jeu s’avère très agréable à jouer dès lors qu’on aime faire des châteaux de sables avec des douves pour que l’eau fasse bien le tour. Par exemple, l’un de nos objectifs est de remplir 3 seaux avec de l’eau (enfin, ce qu’on pourrait appeler de l’eau mais j’y reviendrai) provenant d’un grand puits placé au milieu de notre table de jeu.

Le premier truc que je fais c’est faire un trou dans le puits : mauvaise idée ! Toute l’eau s’en vas dans un seul seau uniquement… Youpi !! Je recommence…

Je me rends vite compte qu’il va falloir creuser des sillons autour du puits pour diriger le flux d’eau. Je recommence en mode ‘douves’, je creuse ma rigole autour du puits et y ajoute des canaux menant aux 3 seaux. Ça se présente mieux déjà et je valide mon objectif.

Je vais être honnête, j’ai dû m’y reprendre à 2 fois car mes premières douves étaient trop larges. En plus, ça aurait été plus simple si le liquide avait eu un vrai comportement de liquide… Je m’explique :

La physique de ce qui est présenté comme une aquosité colorée se comporte beaucoup plus comme de la boue ; c’est beaucoup plus dense que de l’eau ; du coup je pense que c’est de l’argile liquide mais quand on tombe dessus, ça éclabousse comme de l’eau… bizarre… Dès lors, la masse liquide stagne et je me retrouve avec des pertes qui ne vont pas dans les seaux. Mon premier récipient est alors rempli à 83%, le second à 62/63% et le dernier à 100%. 

 

Que la physique de ce fluide soit particulière, passe encore mais qu’on ne puisse pas agglomérer de la pâte pour faire grossir une zone, par exemple, ça me dérange. Pour palier à ce problème, il y a le ‘retour rapide’. En effet, lorsque vous arrivez à le faire plusieurs fois, la pâte à modeler laisse son empreinte matérielle ; une copie de votre boule ou cylindre se matérialise à l’endroit où vous décidez de revenir en arrière. En conséquence, lors de passages très délicats où votre boule de pâte est en hauteur et qu’elle roule sur une petite baguette de quelques centimètres de large, vous pouvez revenir en arrière, éviter de tomber et continuer le parcours en ne gérant que le rewind’.

 

Un autre détail qui a retenu mon attention : Lorsqu’on plonge sa pâte à modeler dans un seau rempli de liquide, le niveau de celui-ci augmente (un peu mais pas de manière flagrante). Je me suis ensuite mise à creuser le seau ; je n’aurais pas dû ! Le jeu recalcule la taille du seau à remplir et considère qu’il est plus grand ! Mon pourcentage de remplissage de seau diminue ; je passe de 83% à 82% (et encore, je n’ai pas fait un grand trou…).

 

 

C’est mécanique, j’entends bien, mais si on peut faire baisser le taux de remplissage avec un trou, il aurait fallu permettre au joueur d’ajouter de la matière dans l’eau pour augmenter le niveau du liquide (car ça ne peut pas marcher que dans un sens). Ainsi, cela contraint le joueur à optimiser la dimension ou l’emplacement de chaque trou, chaque sillon, chaque rigole tracés dans la glaise. Ajouter un phénomène d’agglomération de pâte aurait rendu le jeu un peu plus fun quand même…

Je précise quand même que le matériau utilisé c’est l’argile ; cependant, ‘Clay’ se traduit aussi comme ‘pâte à modeler’ ; cela pour vous donner un avant-goût de ce qui est (ou ce qui doit être) physiquement calculé. A mon sens, pour les raisons énumérées précédemment, on est un peu à côté.

 

A titre informatif :

« Roche sédimentaire, souvent meuble (glaise), qui, imbibée d'eau, peut former une pâte plus ou moins plastique pouvant être façonnée et durcissant à la cuisson. / Silicate d'alumine et/ou de magnésie, cristallisé en très petites particules minérales et entrant dans la composition des roches argileuses / Fraction fine d'un sol, constituée des particules inférieures à 2 μm / Symbole dans la langue littéraire de la terre avec laquelle, selon la Bible, le premier homme a été formé ; symbole dans la langue littéraire de ce qui est malléable, aisé à façonner » Larousse.fr

 

 

Voilà pour ce qui est du comportement de la pâte et du liquide ; on peut ajouter/enlever mais pas agglomérer (tant pis…) et les corps fluides sont denses.

Dans le mode ‘Play Book’ on peut aussi activer un mode ‘Sand Box’ :

CLAYBOOK : Game preview

Celui-ci débloque toutes les formes de pâtes à modeler mais stop automatiquement les objectifs de vos chalenges. Oui, parce qu'en mode 'PlayBook', vous n'avez qu'une forme de disponible ; à vous après de parcourir le bac à modeler pour trouver d’autres formes avec lesquelles vous pourrez jouer en appuyant sur ‘X’. Faites attention à ne pas tomber dans certains endroits du plateau de jeu ; j’ai eu le malheur de m’aventurer dans une bouche d’évacuation de l’eau et je suis resté coincée :

Bon, là, faut pas y aller...

Bon, là, faut pas y aller...

La partie sonore est très agréable ; zen et enfantine. Ce qui est regrettable c’est peut-être d’avoir appliqué une seule et même ambiance musicale pour l’ensemble du mode ‘PlayBook’.  

Après le son, l’image : Ce qui saute réellement aux yeux, au sens propre comme au sens figuré, c’est la caméra qui vient régulièrement nous mettre le nez dans notre pâte à modeler ; cela crée des angles morts avec lesquels on est obligé de progresser :

Personnellement, je ne touchais quasiment plus au stick droit pour bouger la caméra car c’était encore la meilleure option. Parallèlement au mode ‘Play Book’, on a un mode créatif qui, malheureusement souffre aussi des caprices de la caméra.

Je ne vais pas vraiment m’étendre sur le sujet. Comme je l’ai dit au début, en mode créatif, on va créer de bout en bout son plateau, son circuit et ses objectifs. Les menus sont très fournis mais encore une fois, les zooms de la caméra sont parfois tellement inadaptés qu’on peut difficilement laisser libre court à ses envies de création :

 

En conclusion, on a une jolie promesse de pâtés modelés sur fond de chambre de petit garçon ; on retombe dans l’enfance avec quelque chose de finalement assez simple mais présentant tout de même des complications quant à la mise en pratique sur console. J’aurais aimé une physique de fluides et des pâtes un peu plus ajustée, une caméra qui me mette moins le nez dans le pâté et entendre différentes musiques selon les chapitres parcourus.

 

UN JEU ‘HÔNNETE’ POUR DE LA PATE A MODELER

 

Parce que ça nous replonge en enfance

 

Parce que ça n'est pas tout à fait au point

 

Parce que : 

 

"Dieu a créé l'amour, au jour du 7ème jour, un amour si fragile, fabriqué en argile, c'est dit dans l’évangile ! ..."

"Dieu a voulu t'aimer, c'est pour ça qu'il t'a fait, avec de la terre glaise, ça c'est pas des foutaises, c'est dit dans la Genèse !"

(Poésie, Les Inconnus)

Publié dans jeux vidéo

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Commenter cet article