DISHONORED I
Yooooop!! Pour commencer je dirais que j'ai commencé le jeu au mois d’avril dernier, mais pas de blague ni poisson... Revenons encore un peu plus en arrière :
A Noël (2016, hououou, c'est loin!), j’ai eu ‘Dishonored II’ en cadeau (merciiiiiii le fréro !) et comme j’avais la ferme intention d’y jouer, j’ai commencé par le premier du nom !
Et hop, let’s go !
Au début, votre personnage rentre d’un voyage de plusieurs mois dans l’empire pour obtenir le soutien d’autres nations dans la lutte contre ‘la peste du rat’. Je dois apporter des réponses diplomatiques à l’impératrice que je protège. Me voilà diplomate, ambassadeur et garde du corps… Ça promet ! (Tout va bien, je peux le faire ! En espérant que la paye suive…)
Bref, au début l’ambiance fait penser aux premières minutes de ‘Shutter Island’ : sur l’eau, lumière bizarre, ambiance mystérieuse, brouillard très présent.
J’arrive sur une île et une petite fille me parle… Et elle parle, parle, parle, c’est lourd… On joue à cache-cache et elle va vers sa mère qui n’est autre que l’impératrice. Tout à coup sa mère (l'impératrice), se fait embrocher de je ne sais où et la fille se fait kidnapper ; bien entendu, je prends ce forfait sur le dos ! (Comme par hasard le hasard…).
6 mois plus tard je me retrouve au bagne et je dois bien sûr m’en échapper avant d’être exécuté (j’ai tout de même dû attendre 6 mois… mais pourquoi ?) et tenter de retrouver la fille de l’impératrice. Me voilà déshonoré, oui, d’où le titre… Ah, j’oubliais, je m’appelle ‘Corvo’, ce qui est un drôle de nom je trouve…
Pour tout vous dire au début je pensais sincèrement mourir d’ennui parce que le ‘fufu’ (mode de jeu basé sur la furtivité) c’est pas du tout mon truc ; j’ai plutôt tendance à bourriner.
De plus, j’ai eu peur d’avoir affaire à un scénario creux du type : « Aidez-nous, vous êtes le meilleur, on compte sur vous, vous êtes le seul à pouvoir nous sauver » (ça flatte l’égo mais c’est pas fifou non plus…). Mon personnage obtient ses pouvoir ‘from nowhere’ j’ai envie de dire ou plus exactement d’un monde parallèle, donné par un type qu’on appelle ‘l’Outsider’…Oui et alors ? Sans oublier, ‘Icing on the cake’ (la cerise sur le gâteau…), l’ambiance grisâtre, morne et ennuyeuse ; un peu comme en ce moment, on a un temps pourri, il fait gris et il pleut de temps à autres (sans parler du yoyo des températures mais bon, on n’est pas là pour parler météo saperlipopette !!!).
In fine, ce jeu me donnerai facilement un sentiment de malaise même en plein été ; les personnages passent leur temps à fumer et à boire… Par exemple, l’Amiral Havelock passe sa vie à lire des rapports et à boire :
ET GLOU ET GLOU !!!
Pour changer de sujet, un point plutôt positif : j’ai aimé le fait que les objets à trouver soient dans des endroits logiques (pas évidents mais vraiment logiques) :
. Les carreaux d’arbalète plantés sur un mur ou sur mon avis de recherche ;
. Un pistolet de ‘déco’ accrochés au-dessus d'une cheminée dans un cadre ;
. Des objets à l’intérieur d’une vitrine qu’il faut casser pour récupérer.
Disons que si l’on n’y prête pas attention, on peut facilement passer à côté.
J’ai commencé à vraiment accrocher avec mes premiers pouvoirs. J’ai eu envie d’aller plus vite et d’effectuer rapidement l’histoire. L’ennui c’est qu’on hésite à le faire parce qu’on nous rappelle que tuer tous les soldats peut avoir « DES CONSEQUENCES »... Le souci c’est que quand on n’est pas très doué question ‘fufu’, ça prend beaucoup plus de temps, oui, beaucoup plus… Alors on a tendance à entasser les corps endormis des gardes un peu partout...
Ou à essayer de les planquer dans des coins où ils prennent des positions bizarres :
Par-dessus le marché les personnages on les ¾ du temps des sales tronches (je ne saurais pas le dire plus poliment…) alors ça donne pas forcément envie de les aider… Le seul potable étant Samuel, le gars qui nous emmène en bateau à nos différentes missions.
Concernant les pouvoirs donnés au personnage, il y en a 2 qui en valent réellement la peine (le reste est quasiment inutile). Pour le premier je conseille vivement de prendre le saut TP (ou ‘saut téléporté’) qui permet d’aller loin et en hauteur sans se faire repérer. Le second étant la ‘vision nocturne’ ; upgradez-la au niveau II car elle permet de voir à travers les murs, de voir le déplacement des ennemis et de voir les objets importants à récupérer, bref, ça permet de quasiment tout voir.
Quant à la neutralisation de l’ennemi de manière non léthale, je préconise d’augmenter la charge maximum de fléchettes tranquillisantes (je n’utilise que ça avec l’arbalète ; les déplacement TP font le reste). J’ai tout de même essayé la spirale tranchante :
L’essayer c’est l’adopter !! C’est hyper efficace mais léthale… Je n’ai rien utilisé du reste : pas de grenade, pas de carreaux, ni d’arbalète ou pistolet.
Parmi les nombreuses difficultés du jeu, il y a cette mission où l'on vous oblige à aller assommer un personnage pendant une fête au beau milieu des convives (sans se faire repérer, sinon c'est trop simple… ) et forcément se faire griller parce qu’une fois assommée, il faut emmener la personne sur son épaule jusqu’au point de rendez-vous.
Même 'la fête' est glauque... Le bonhomme à gauche c'est un garde et lorsqu'il vous grille, il joue de son accordéon là et vous n'avez plus vos pouvoirs...
Comme, ça, sur le papier, ça me paraissait impossible (surtout sans se faire cramer) mais j’y suis finalement parvenue.
Après avoir fini le jeu et avec un peu de recul, j’ai fini par le trouver sympa ; avec quelques longueurs, certes, mais sympa quand même. Tout dépend de la manière dont on aborde le gameaplay car on peut le faire de plusieurs manières : la plus longue étant sans laisser de cadavre…
Un mot sur les DLC :
LA LAME DE DUNWALL (fini en 2/3 h)
Très intéressant car on incarne un personnage qui est l’objet d’une mission dans la trame principale : Daud (encore un nom chelou). Son histoire se passe en parallèle du scénario maître. Je n’ai pas eu de grande surprise, même gameplay, même décor et c’est reparti (ce qui n’est pas gênant vu que ça se passe au même endroit, même moment). J’ai eu l’impression que l’ennemi était un poil plus tatillon. J’ai apprécié ce DLC car il n’y avait pas de différence technique avec le jeu ; le DLC est aussi propre que le jeu, c’est franchement appréciable.
LES SORCIERES DE BRIGMORE (pareille, 2/3 h)
Le second DLC est tout simplement la suite du premier et j’ai été agréablement surprise de voir qu’on pouvait récupérer l’évolution de notre personnage au 1er DLC ainsi que son équipement. Quant à l’histoire, je conseille vivement de l'arpenter car on la retrouve dans Dishonored II, dont je vous parlerai, bien entendu !!
Un TRÈS TRÈS BON pour ce Dishonored, premier du nom.
Parce que c’est un jeu propre et logique
Parce que les trames des histoires se recoupent correctement
Parce que le fufu ça change un peu…