THE DIVISION

Publié le 11 juillet 2016 par VORTEX

C’est quand il ne reste plus rien d'autre à faire qu’on fait appel à elle : La division ; ce sont des soldats spéciaux en sommeil qu’on appelle quand c’est le chaos total. C’était mon autre choix après Call of Juarez puisque pas d’autres jeux intéressants en début d’année (d’après mes goûts, bien entendu…).

Bon, quand on commence on ne peut pas dire qu’on a énormément de choix : Chez les femmes on a 8 têtes et 4 coupes de cheveux, toutes courtes… Mes envies d’hyper personnalisation de personnage en ont pris un sacré coup !! (Ah, ce n’est pas Fallout…). En plus, les coupes diffèrent selon la tête qu’on choisit. En conséquence de quoi, la seule qui a des cheveux à peu près mi-longs (et encore, coiffés en queue de cheval) elle n’a pas une super tête. Moi je lui ai mis des grosses lunettes pour ‘cacher’ un peu le reste du visage, c’est ce que j’ai trouvé de moins pire. De ce fait, il n’est pas rare de tomber sur un autre joueur/joueuse qui a la même tête que la vôtre :

Les ¾ de la première mission se passent de façon gentillette histoire de planter le décor et l’histoire : un super virus tue tout le monde et le gouvernement ne maîtrise plus rien. Alors, on active les soldats en sommeil de « La division » afin de remettre de l’ordre dans tout ça car des gangs officient dans les rues et les civils restant à peu près en vie sont terrorisés, en manque de soin, de protection, de ravitaillement etc.

Le problème c’est que le rapatriement des soldats de la division sur New York (oui, ça se passe à New-York) ne s’est pas très bien terminé. Le vertiptère qui devait nous récupérer a explosé en vol. Ma supérieure est infirme et il ne reste que moi pour les missions de terrain… youpi…

Ça, c’est pour le début.

Ensuite, il a fallu se faire au gameplay à mon sens pas assez réactif, voire un peu lourd dans les déplacements. J’ai noté que le jeu devenait intéressant à partir du niveau 16, voire 23 ; sachant que la Darkzone est accessible à partir du niveau 30… Oui, je m’explique : La darkzone c’est une section de la map spécifiquement multijoueur dans laquelle le loot est vraiment intéressant ; on peut y aller avant le niveau 30 mais on ne fait pas plus de 2 minutes sur la map…

LA DARKZONE

Le peu que j’ai fait ne m’a pas vraiment enchanté. Les joueurs ne sont pas du tout fairplay. Le but est de tuer les ennemis générés par l’IA et de récupérer leur loot. Mais voilà, vous n’êtes pas seul à vouloir le loot… Si quelqu’un vous tire dessus, il devient une cible à abattre (encore faut-il avoir les moyens de le liquider…). En revanche, si vous restez tranquille et que vous ne tuez personne, en théorie, les gens vous fichent la paix mais ça, c’est la théorie ! Voilà alors moi je fais mon loot tranquillou quand un joueur passe à côté de moi mais pas méchant ; il s’en va et revient me tirer dessus dans le dos… J’ai trouvé ça dégeulasse sachant que je ne tirais sur personne. La Darkzone c’est vraiment chacun pour soi et basta ! Bref, écœurant !

LES MISSIONS HEBDO/DU JOUR

Dégoutée de la darkzone j’ai fait les missions en Matchmaking (ce sont les grosses missions du scénario principal qu’on refait en équipe) ; et je me suis retrouvée à parler anglais vers minuit avec un habitant de San Diego et un autre de Chicago tous les deux hyper sympa qui m’ont refilé du stuff pour augmenter mon score d’équipement qui est une autre façon de ‘level-up’ une fois le niveau 30 atteint. Agréablement surprise par cette soudaine sympathie. Très bien ! J’en referais avec plaisir !

Voilà, alors, avec du recul, je peux dire que j’ai eu un peu de mal avec le PvP mais pas que ...

Les missions principales et surtout les secondaires jusqu’au niveau 16 sont assez répétitives. Oui, parce que l’accès aux missions principales (pour faire avancer le scénario) est soumis à niveau. Honnêtement, j’ai testé le fait de faire une mission avec 1 niveau de moins que celui recommandé ; eh bien c’est juste quasiment infaisable pour la raison suivante : l’IA est REDOUTABLE ! Les ennemis ne font pas n’importe quoi, ils se planque dès qu’on vise et surtout, si vous vous faite rushé par un gars armé d’un fusil à pompe, vous êtes fini ! On est assez proche d’une certaine idée du combat réel ; le jeu s’est voulu réaliste et ça se sent. A une exception près : pour les missions de ravitaillement : Je suis quand même appelée à aider 4 mecs de la JTF (la police armée locale) à faire 10 mètres avec 3 valises juste pour les mettre dans un conteneur… Ils sont 4, armés et entraînés et sont pas capable de faire ça tout seul : Complètement absurde !

Il y a deux missions où j’ai failli péter les plombs, vraiment : « L’Emporium de Broadway » et « Le relais électrique de Timesquare ». Pour la première, l’IA ne prenait pas ses balles et il y avait vraiment trop de lag. Mon perso ne voulait pas prendre son médiKit (masochisme ?) et/ou courir…Pour la seconde, mea culpa, j’y suis allée niveau 11 alors qu’elle était niveau 12 recommandé. Ce fut très pénible... Vous ajoutez à cela des ennemis qui popent au dernier moment et des réapprovisionnements pas toujours situés aux endroits les plus pertinents : C'est à en perdre son self control !!

Malgré tout, j’ai aimé le New-York de The Division. L’ambiance rattrape le côté pénible des missions secondaires qu’on est obligé de faire si l’on veut avancer dans le scénario. Les zones sont belles et parsemées de graphs tous plus sympathiques les uns que les autres :

Tout cela dans une ambiance sonore elle aussi très agréable ; depuis les cliquetis de son propre équipement à la paisibilité d’une pianiste qui joue en plein New York ; un îlot de paix dans cet océan de chaos !