THE WITCHER III, Wild Hunt

Publié le 17 septembre 2015 par VORTEX

Et c’est ainsi que je quittais l’univers merveilleux du MMO pour un vrai bon jeu SOLO. A priori, c’est un jeu vers lequel je serai allée naturellement car empreint de beaucoup de magie et d’un univers XXL à explorer.

Je me lance et j’incarne Geralt de Riv, Sorceleur de son état, arpenteur de grottes et de gouffres puants ou pas pour gagner son pain et se faire quelques belles cicatrices au passage. Dans un monde en pleine guerre (Invasion des Royaumes du Nord par Nilfgaard), Geralt cherche ‘Ciri’ (diminutif de Cirilla), jeune femme aux cheveux d’argent qu’il considère comme sa fille ; il l’a vu en grand danger dans un rêve et va faire tout ce qu’il peut pour la retrouver.

Geralt et Ciri

Personnellement j’ai commencé le jeu sans rien connaître de la saga du Witcher (des livres écrits par Andrzej Sapkowski) ou des deux premiers jeux. Très honnêtement si vous avez l’intention de commencer le jeu tout comme moi, je conseil de faire un petit tour là : WIKIA SORCELEUR histoire de savoir où l’on met les pieds…

Je me permets ce petit conseil parce que certaines quêtes demandent une connaissance de situations antérieures et j'avoue avoir été larguée une ou deux fois : Lorsqu’un camarade de quête vous dit d’un ton plus que soutenu « celui-là ne mérite que la mort Geralt !!! Ne te souviens-tu pas de ce qu’il a fait à machin-truc lorsque nous étions à trufulajoie ?? C’est IMPARDONNABLE !! » (Oui alors ‘machin-truc’ c’est pour éviter le spoil et c’est à titre d’exemple… pareille pour ‘trufulajoie’ cela va sans dire).

Dans ce cas je réagi un peu comme ça : « Heuheuheu…. Bahahahaaaaa…. Non, je ne me souviens pas … ah bon ? Pourquoi ?? c’est important ??? … Heuheuheuheu ; Arf … Parce que tu veux vraiment le tuer toi ???? Regardes il est devenu tout gentil et tout … » J’ai donc suivi ma première intuition, je n’ai pas tué Bobby-Jo mais mon pote m’a fait la tronche pendant un bout de temps dans le jeu, il ne voulait plus me parler ! Ce qui est sûr, c’est qu’il vaut mieux réviser un peu son ‘Geralt illustré’ avant de commencer.

J’avance quand même (car l‘un n’empêche pas l’autre). Je collectionne les quêtes secondaires, les contrats de Sorceleur et les chasses au trésor (pour un équipement spécial). Les paysages sont à tomber, les personnages (même les plus insignifiants) sont tous pittoresques et ont des caractères bien marqués ce qui donne énormément d’intérêt aux quêtes. Les concepteurs du jeu ont aussi réussi à faire en sorte que les quêtes secondaires aient un impact sur la principale de sorte qu’on se rend vite compte qu’elles n’ont de ‘secondaire’ que le nom.

Je parcours une Mapp contenant pléthore de chose à découvrir, à chasser, à cueillir ou à piétiner selon l’humeur, sur le dos de mon fidèle destrier ‘Ablette’ (en Français) ou ‘Roach’ (en Anglais, qui fait lui-même – paraît-il – référence au mot ‘Roche’, en Français, du coup…). Justement, parlons-en de mon scrogneugneu de destrier qui spawn SYSTEMATIQUEMENT là où il ne faut pas !

Du type : il arrive derrière vous mais trop loin ou coincé par un rocher (justement, on en parlait), par une barrière, par un arbre ou à côté d’un ennemi prêt à vous sauter dessus… Bref un cheval qui ne nous facilite pas trop la vie mais bien réalisé tout de même car les allures sont respectées. Il faut aussi gérer l'endurance du cheval et il a le droit à son équipement perso le nono ! Sinon, le voyage rapide ça existe aussi !

Pour ma part, j’ai trouvé le début très bien car on rentre vite dans le vif du sujet mais peu après, une certaine lenteur s’installe. Il m’a semblé que ce jeu avait un problème de rythme. Les déplacements et le type de combat de Geralt étant lents, on tombe facilement dans une espèce d'apathie hors zones de combat. L'impression est générée par les mouvements assez lourds de Geralt (qui me rappellent ceux du père de Connor, Haytham Kenway, dans Assasin’s Creed III) sans compter sa voix de basse qui fait office de berceuse « Bla Bla Bla Ablette … Ho … bla bla je suis Sorceleur » (Oui, il parle aussi).

Il y a aussi les moments où l’on cherche son objectif sur la carte pendant 20 mn (on tourne en rond) parce qu’un point essentiel a été mal indiqué. Cela reste anecdotique mais on s’habitue à un jeu ‘trop bien fait’ du coup je devenais plus critique quand ça n’avançait plus assez rapidement à mon goût. Je me souviens d’une bibliothèque tombée à terre avec laquelle il fallait interagir mais uniquement sur le flanc. Rien sur le meuble ne laissait deviner où se trouvait l’élément déclencheur de la suite de la quête : Pas trouvé = pas la suite tout de suite = Grrrrrr ! Screugneugneu … Grrrrrrr ! Malgré tout, ça ne pousse pas à l’ennui total. J’aimais beaucoup jouer au Witcher avant d’aller dormir car il avait sur moi un effet soporifique : Propre à provoquer le sommeil. N'y voyez rien de blâmable, il me faisait juste l’effet d’un bon bouquin à lire avant d’aller dormir (j’ai par ailleurs l’intention de lire la saga du Sorceleur). Cela ne m’a pas empêché de continuer car comme je l’ai dit, c’est comme un bon bouquin, si on aime l’histoire, on veut connaître la suite (et la fin).

Parmi les moments que j’ai préférés, il y a les combats de Ciri. Je pense que cela découle directement du problème de rythme un poil monotone de Geralt.

Le gameplay de Ciri est aux antipodes de celui de Geralt : CIRI EST COMPLÈTEMENT CRAQUÉE !! C’est juste une tuerie quand on joue avec !!! Elle est rapide (rien à voir avec Geralt), efficace (elle enchaîne les coups critiques facilement) et son pouvoir est ÉNORME ! !! Je n’en dirais pas plus, j’espère juste que ça mets l’eau à la bouche. C’est d’ailleurs à cause de ce pouvoir qu’elle est traquée. Donc, Ciri, Ciri, Ciri, Ciri !!!!!!!!!!!!!!!!! Et en plus elle est jolie !

Parlons-en d’ailleurs des jolies créatures ; Oui, il y a des femmes dénudées dans ce jeu, beaucoup de femmes et peu de tissu … Et oui, c’est vraiment un jeu fait pour les individus de sexe masculin de type homme, de formation testostérone et de planète d’origine ‘virilité’.

Par exemple : (***un poil spoilant***) Je suis au beau milieu d’une quête avec Yennefer, l’amoureuse N°1 de Geralt, sa muse, sa chérie, son phare, son soleil etc. (mais oui, il y a aussi la N°2 et N°3 etc.); On se fait méchamment cerner par un tas d’ennemis et là, Geralt se retrouve face à face avec elle, très proche (corporellement parlant), elle me dit « Vite, Geralt, pense à quelque chose !!! (Pour les besoins d’une téléportation) » ; Le jeu s’arrête et j’ai 5 secondes pour décider de ce que je vais lui répondre. J’ai le choix entre :

1. On va tous mourir

2. J’ai terriblement envie de t’embrasser

Rha… MDR… Vous auriez vu ma tête … A votre avis j’ai choisi quoi ?

En vérité, on l’aura compris, ça reste un jeu de mec mais ce n’est pas désagréable d’y jouer pour autant parce qu’il faut le confesser, Mesdames … Geralt … c’est quand même un sacré bel homme !

En résumé, au beau milieu d’une guerre nous avons Geralt qui cherche Ciri tout en essayant de régler ses histoires de cœur ; Tout cela entrecoupé de rencontres avec des Moires ultra flippantes, des loups-garous hou-hou ! (magnifiquement réalisés), des Harpie qui crient, des Griffons qui griffent, des Goules qui saoulent, des sorcières très mégères, des Druides placides, des spectres tenaces (il faut l’admettre), des fantômes ‘at home’, des exorciM’ses et j’en passe car il y en a si tant de choses à voir et à faire !