BORDERLANDS

Publié le 16 mars 2014 par VORTEX

Voilà un jeu qui ne m’inspirait pas du tout au départ et pour lequel j’ai dû mettre 6 mois avant de l’insérer dans la console. Je me souviens quand mon mari y jouait, il me répétait souvent ‘mais si, joues-y, tu vas aimer, essaies !’. J’ai fini par m’y mettre mais d’abord en co-op avec lui histoire d’être guidée dans l’histoire et dans le gameplay… Et puis, chemin faisant, j’ai de plus en plus apprécié ;

Tout d’abord, ce jeu est plein d’humour !

On trouve beaucoup de jeux de mots ou de dictons stupides très drôles notamment chez Marcus, le vendeur d’armes, ou dans les dialogues du petit robot Clap-trap. Ensuite, parce que tous les traits du jeu sont grossis : les contours de tous les objets, personnages, paysages, sont très noirs ce qui donne l’impression de se balader dans une bande-dessinée et ce style, appliqué également aux personnages, leur donne beaucoup de caractère.

Le scénario est super light : je suis un chasseur de l’Arche… Je dois la trouver, du coup, l’Arche… Le truc, c’est que je ne suis pas la seule à la chercher et que je dois me déplacer dans un environnement hostile (sinon ce n’est pas drôle…). Ceci étant, on pardonne de suite car on comprend très vite que l’intérêt du jeu se trouve ailleurs.

Pour ma part, encore une fois, j’ai trouvé mon intérêt dans l’ambiance sonore et graphique ; les reliefs donnent vraiment un caractère pittoresque au décor mais le cœur de l’effet vient surtout du désert, de la poussière, du fait qu’on se trouve mercenaire parmi les mercenaires. Le son = Western : guitare jouée au bottleneck.

On plonge alors dans une atmosphère post-apocalyptique à la Mad-Max parsemée de méchants vilains punks à casque et cuir (type Starmania sur le retour) et constellé de bestioles multiples.

Qui plus est, moi qui aime me balader, regarder partout et trouver tout plein de trucs j’ai pu assouvir ma collectionnite en optimisant mon équipement tout au long du jeu. Avec un grand choix d’armes, de boucliers et de grenades, j’ai découvert une autre partie du jeu divertissante (parce qu’on finit par y passer du temps). Et puis quand même, plus on avance, plus on découvre de nouvelles armes et plus on augmente en niveau.

Tout cela dans un écrin d’aridité où la plupart des protagonistes sont des hurluberlus complètement barjos, moi j’ai adoré !