BATTLEFIELD 4
Cette semaine, gros blanc… A quel jeu j’ai joué, à propos duquel, ça me ferait plaisir d’écrire quelques lignes ?
Ah bah, toujours dans les ‘B’ on est à Battlefield ; Voilà, j’ai joué au quatrième du nom (non, je n’ai pas fait les autres mais je pense y jouer tout de même…) Ayant déjà goûté aux joies du FPS j’avais plus ou moins des attentes par rapport au rythme du jeu.
Et c’était bien, bien, bien, bien !
J’ai joué en mode normal, campagne Solo et le je me suis tout de suite laissée entraîner dans le jeu : très intuitif, je retrouve les commandes standards et petit plus, j’ai kiffé la reconnaissance vocale de kinect quand j’ai envoyé mon premier «ENGAGE !!! » (Oui, à la maison, on parle aussi anglais) haut et fort pour que mes coéquipiers se lancent à l’assaut des ennemis préalablement repérés et marqués ! (A ne pas faire en présence de loulou qui dort, bien entendu…)
Donc, très bon point pour la commande vocale et ça en est presque grisant (c’est moi qui commande !!!).
Toujours dans mon trip décor, j’ai pu admirer la précision dans le paysage : les herbes, les arbres, les objets et leur usure, les buildings, les terrains en friche, l’asphalte, la boue, les flaques d’eau (on ne se reflète pas dedans mais les alentours, oui) mais surtout les jeux de lumière.
Je l’avais déjà perçu dans Lara Croft mais là aussi ; à chaque fois je suis étonnée de voir à quel point la lumière passe bien au niveau des contours des nuages. J’avais vu ça chez quelques peintres et j’ai d’ailleurs mis un exemple de peinture en photo où l’on voit cet effet (Alexandre Sege : peinture d’un ciel de Beauce en pays Chartrain).
Ça peut paraître ‘normal’ pour certaines personnes mais moi je trouve ça assez admirable qu’on réussisse obtenir ce résultat dans un ciel de jeu vidéo (la tête dans les nuages quoi !).
Au demeurant, je n’ai pas grand-chose à ajouter niveau gameplay, comme je l’ai dit, ça se prend vite en main et c’est fluide.
J’ai quand même ralouillé un peu quand dans un niveau où l’on est proche de la ville au bord d’une plage (et au bout il y a plein de voitures arrêtées sur la route) : j’ai tourné un moment avant de me rendre compte que : ‘Non, il n’y a plus rien à faire, je suis bloquée, le jeu n’a pas lancé la cinématique suivante…’ ;
Mais aussi, dans le hangar du porte-avion, quand mes coéquipiers partent à toute berzingue sur la plate-forme pendant que j’en suis encore à choisir mes armes : le volet du hangar s’est refermé, impossible de rejoindre mes troupes ! La loose totale…
Au niveau de l'histoire, je me suis attachée à mon pote Irish, un personnage plein d’humanité dans cet environnement de guerre et qui, comme moi, a le vertige et préfère avoir les pieds sur la terre ferme !
Malgré ça je me suis sentie un petit peu ‘en dehors’ de l'intrigue mais c’est peut être lié au fait que mon personnage (Recker) ne parle pas du tout…
Bref, ce qui est sûr, c’est que ça vaut quand même le détour !
Un EXCELLENT pour Battlefield 4
Parce que ça m’a évoqué ‘La condition humaine’ d’André Malraux (faut le faire pour me ramener au lycée…)
Parce que c’est un beau champ de bataille et que j'ai eu plaisir à retrouver le tableau d'Alexandre Sege
Et parce que C'EST MOI LE CHEF !