ALICE, Madness Returns
Et là, grande découverte ! Un monde fantasque, illuminé, dingue, fou, toqué, cintré et j’en passe…
Tout cela servi par des graphismes très aboutis, plein de caractère et de personnalité car oui, ce jeu est d’une 'beauté triste' rare. Etant accroc de l'univers de Tim Burton, j’avais l’impression d’être dans l’un de ses films d’animation (dans l’esprit).
Le jeu commence et Alice discute avec son psy ! Ça plante le décor… A la sortie de l’entrevue, on découvre un Londres des plus mystérieux aux rues pleines de personnages hauts en couleurs dont le trait de crayon m’a fait penser aux ‘Triplettes de Belleville’. Ça c’est pour la partie « consciente » d’Alice.
Elle nous fait donc un retour sur elle et va aller fouiller dans son inconscient et ses souvenirs pour savoir ce qui a provoqué l’incendie de la maison de ses parents. Elle plonge donc dans son monde frapadingue pour aller à la rencontre d’elle-même et trouver des réponses aux questions qu'elle se pose…
Ses armes ne sont pas nombreuses : couteau, masse, théière-lance grenade, poivrier-mitraillette ; mais cela permet de ne pas trop se perdre et d’être efficace sur les monstres qu’elle rencontre sur son chemin. Ce qui m’a épaté c’est la variété d’ambiance des niveaux ; on a tour à tour une ambiance ‘jardin d’Eden’ mais remixé de façon tristounette ou sous l’eau avec des poissons difformes ou estampes Japonaises avec des guêpes samouraï et un gameplay qui lui aussi, change lorsqu’on est dans l’estampe elle-même (on passe en 2D mais pas longtemps sinon ça pourrait lasser).
Je l’ai trouvé de prise en main facile et surtout fascinant à parcourir. Peut-être un peu trop long à mon goût mais la diversité des décors compense largement la lassitude qui pourrait s’installer. Bref, une excellente découverte pour ma part !
Un TRÈS BON pour Alice
Parce que c’est artistiquement étonnant
Parce que c’est psychologiquement fouillé
Parce que c’est facile d’accès